Aide de l'ADEME
Ademe
économie circulaire et déchets
Le restaurant de Montpellier Supagro, qui distribue en moyenne 600 repas par jour, a été l'objet d'une étude analysant le comportement de gaspillage alimentaire des convives. 83 % des plateaux comportaient des restes consommables. Ainsi, dans une démarche de réduction de la production de déchets et dans le cadre du projet « cantine exemplaire », l'établissement désire s'impliquer activement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Le service restauration du lycée Frédéric Bazille, à Montpellier, s'est également s'impliqué dans cette démarche.
Ainsi, après avoir sollicité deux établissements de la région ayant une longue expérience et une forte renommée dans ce domaine : le lycée Pierre Paul Riquet à Castelnaudary et le lycée professionnel agricole de Pézenas, Supagro souhaite favoriser les échanges d’expériences entre les 4 établissements. En effet, la lecture de différents guides de bonnes pratiques est intéressante pour la diffusion d'acquis, mais l'échange direct entre acteurs semble être la voie la plus efficace pour trouver des solutions adaptées à chacun.
L'objectif principal est d'insuffler une démarche en réseau de diminution du gaspillage alimentaire, pouvant s'élargir sur Ia Région, par réaction en chaîne. L'opération aura des impacts beaucoup plus larges que les établissements directement bénéficiaires. En effet : à partir de ce réseau naissant, l'idee est que les etudiants et personnels de SupAgro et du lycée F. Bazille deviennent a leur tour des « ambassadeurs » auprès d'autres établissements de Ia région.
La confrontation de quatre situations différentes (gestion, locaux, publics...) permettra de déplacer l'approche « clefs en main », et de proposer des leviers adaptés a chaque contexte.
L'objectif sera ensuite de poursuivre immédiatement Ia réaction en chaîne en élargissant à l'issue du projet le réseau à 4 nouveaux établissements.
non réalisés pour l'instant
non réalisés pour l'instant
1) Diagnostics et objectifs
Mai 2015 : Enquête sur les habitudes de restauration auprès des agents Inra, SupAgro et étudiants (cf Bilan enquête)
Juillet 2015 : première vague de mesure des déchets convives (cf enquête de K. Zerdan, étudiant)
Novembre 2015 : Echange d'expérience avec lycées partenaires (cf. CR réunion du 18/11/2015)
Mai 2016 : Enquête des bio-déchets et nouvelle mesure des déchets laissés par les convives
Juillet 2016 : définition des objectifs chiffrés
2) Agir sur l'approvisionnement, la production, la distribution
Mars 2016 : Elaboration du Cahier des charges avec une aide à maîtrise d'ouvrage (AMO)
Définir un dispositif du suivi du gaspillage en production et distribution
Sept à déc 2016 : Pesée en production, objectifs d'amélioration pour le prestataire
3) Agir sur le comportement des convives
Définir un dispositif du suivi du gaspillage :
Janvier à mai 2017 : pesée des bio-déchets laissés par les convives, objectifs à atteindre
Mener des opérations de communication : à définir
4) Valoriser les déchets
Définir un circuit de valorisation des bio-déchets, en association les étudiants (date à définir)
Étudiants et lycéens
Personnels de restauration des lycées
Communauté éducatives des établissements
Frais de déplacements : 900€ TTC
Équipement de mesure et suivi des quantités de déchets : 15 000€ TTC
Outil de sensibilisation : 2 000€ TTC
Animation : 36 000 €
Publication du document de capitalisation : 2 000€ TTC
Balances, ordinateurs, poubelles de tri pour les mesures
Panneaux, affiches pour la sensibilisation
Moyens de déplacement pour les réunions
DRAAF LR, ADEME
Conseil Régional LR
Prestataire Montpellier Supagro : Compass/Eurest jusqu'à fin juin 2016
L'objectif même du projet est de permettre la reproductibilité via le partage d'expériences auprès d'autres établissements.
La mise en place d'un réseau d'établissements d'enseignement agricole engagé dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et l'effet « boule de neige » engendré par des établissements « tutorés » qui deviennent eux-même "ambassadeurs" auprès d'établissements peu engagés dans la démarche.
La difficulté de mettre en place ce type de projet est dû au fait que c'est une démarche multi-partenaires avec des agents souvent en surcharge de travail.