L'objectif de ce projet était de préparer des changements, mettre en place une dynamique sur le jardin et le laboratoire ainsi que sur la diversité des produits proposables. Il s'agissait de professionnaliser encore les outils afin de développer des produits nouveaux auprès d'autres partenaires et augmenter la capacité de transformation .
La concurrence se développant sur le territoire, il était primordiale de professionnaliser nos outils afin de gagner en temps de production, de développer des nouveaux produits auprès d'autres partenaires, tout cela en parallèle du changement de mode de culture au jardin (Maraîchage sur sol vivant).
Récupérer et transformer les légumes âbimés de notre production ou invendus collectés. Soit environ 15 tonnes par an
Emploi 4 ETP en moyenne dans l'année sur le support du laboratoire.
Nous avons récupéré et transformé, grâce à l'éplucheur et au robot-coupe, 13 tonnes de légumes propres, triés, coupés et livrés en seaux. De plus, grâce au stérilisateur, nous avons pu récupérer et transformer 2 tonnes de légumes en soupe. La ventilation des flux collectés est la suivante : Maraîchers locaux, local bio épicerie 40% jardin 60%
Nous avons également réalisé 3 prestations de soupe pour des maraîchers extérieurs et ainsi éviter le gaspillage de leurs légumes soit 430 KG
Nous avons employé en moyenne sur l'année 2023 4 ETP en CDDI
L'acquisition de ce matériel nous a permis de gagner en comptétence, en réactivité et en efficacité. Nous sommes en mesures de traiter d'avantage de légumes âbimés.
Cela nous a permis aussi de favoriser le partenariat avec d'autres maraichers et structures mais également de reflechir à de nouveaux produits afin de diversifier notre offre.
Le travail au laboratoire a permis à 7 personnes en moyenne par an, très éloignées de l'emploi, de se familiariser avec les procédure HACCP et le travail sur des outils spécialisés ainsi que se former dans la transformation de légumes.
Nos légumes sont vendus en paniers ou aux particuliers adhérents de l'association sur le jardin ou à la recyclerie. Les nouveaux matériels acquis grâce aux aides de l'état et de l'Ademe ont permis d'améliorer nos conditions de travail au laboratoire ainsi que d'augmenter le volume de légumes récupérés à transformer afin de limiter les pertes de légumes.
Cette modification s'est faite sur l'année et continuera sur les années à venir. Nous souhaitons par la suite proposer un lieu ouvert dédié au mode de culture maraichère durable et à d'autres transformations des légumes.
1 encadrante affectée au laboratoire.
Sur l'année 2023 le relais a été pris par les autres encadrants du jardin à partir du mois d'avril. 7 personnes en moyenne dans l'année occupent un poste au laboratoire. Autour de l'équipe du laboratoire, notre coordinatrice et le pôle administratif interviennent dans différents domaines (relation client, facturation, suivi qualité, respect des normes d'hygiène, relation clients...)
L'association reçoit un soutien financier de la part de l'état "d'aides aux postes" pour les personnes accueillies en cofinancement du département.
Le département verse à l'association une aide de fonctionnement.
L'association s'autofinance à 30 %
Sur l'action, un investissement de 48 144.23 € a été fait, financer par :
- ADEME pour 7 517 € soit 15.61 %
- FDI pour 19 000 € soit 39.46 %
- AUTO FINANCEMENT 21 627.23 € soit 44.92 %
Nous avons dans notre laboratoire :
- une chambre froide, une machine sous-vide, une éplucheuse, un robot-coupe, une machine à laver, une doseuse, une capsuleuse, deux sauteuses et un autoclave.
Un assistant technique, employé de l'association, est présent sur site pour l'entretien et la réparatoire du matériel
Partenaires financiers mobilisé sur l'action : l'état et l'ADEME
Partenaires d'activité : fondation John Bost, cuisine centrale de Bergerac, Maraichers
Le développement du laboratoire et le nouveau mode de culture du jardin progressent et ceci dans une optique de non gaspi, respect, réemploi, transformation pour tendre vers un zéro perte. Ceci tout en aidant des personnes à retrouver le respect d'elles-mêmes, des autres, retrouver confiance et les réinsérer dans le circuit de l'emploi.
L'absence de l'encadrante du laboratoire ne nous a pas permis d'avancer comme nous l'aurions souhaité. Malgré tout, nous sommes tout de même dans nos objectifs. Nous espérons que le développement non réalisé pourra se mettre en place sur les années à venir.
