Acte quotidien des enfants, le goûter est aussi un acte de consommation. Selon les choix faits par les familles, le goûter peut avoir un impact différent sur le poids et la nature des déchets collectés par les communes de Loire-Atlantique.

En effet, le recours quasi systématique, par facilité ou par influence de la publicité télévisuelle, à la consommation de goûters industriels génère malheureusement un nombre important de déchets résiduaires, recyclables et compostables. De fait, ce geste a une incidence non négligeable sur le bilan carbone du territoire.

A contrario, chercher à introduire lors de la pause goûter des enfants, à l’école comme à la maison, des fruits de saison, des produits locaux, issus de circuits-courts, des goûters fait-maison sont autant de solutions qui conduisent à diminuer le poids des déchets collectés. C’est également une formidable occasion de sensibiliser les enfants, et  leurs familles, aux bienfaits pour un territoire d’une alimentation plus responsable. Celle-ci contribuera à un bilan carbone moindre. Mais elle permettra aussi le maintien ou le développement de circuits courts dans le Loire-Atlantique en incitant à introduire des produits alimentaires locaux et de saison.

C’est pourquoi, l’association a proposé le projet « Stop aux goûters gâchis », destiné aux enfants des écoles, centre de loisirs et épicerie sociale de Loire-Atlantique.

Cette action prévoyait d’organiser dans ces écoles une après-midi éducative autour du « goûter durable » et s'organisée de la manière suivante :

•  Réalisation en commun avec les participants d'une compote ou salade de fruits de saison
• Les plus jeunes sont ensuite invités à illustrer sur une feuille leur goûter habituel. Puis échanges en commun sur les  emballages entourant les produits choisis par les enfants. Puis réflexion sur les solutions pour éviter ces emballages.
• Les plus grands sont réunis autour d'une table aux déchets (emballages de plusieurs paquets de biscuits, céréales, compotes à boire, boissons en petites briques, ..) et les déballent (film plastique autour des mini-paquets, carton d'emballage, intérieur de chaque paquet). La table des déchets double de volume. Puis réflexion sur ce que l'on achète :  seulement le produit ou le produit ET l'emballage. Balances pour peser les déchets et chiffres à l'appui, prouver, qu'en fonction de la taille des conditionnements, les prix ne sont pas les mêmes ! … ni le poids des emballages !!