Aide de l'ADEME
Ademe

économie circulaire et déchets
Le projet J'aimes Mes Bouteilles, initié courant 2015, a reçu le soutien de l'ADEME pour son développement à l'été 2016. Il fut l'un des projets précurseurs en France en termes de consigne, et affichait des objectifs ambitieux de collecte de bouteilles de vin généralisée à tout un territoire.
Une étude de marché réalisée par le Clus’Ter Jura fin 2015 avait montré le fort taux d’intérêts des consommateurs et des lieux de consommation de vin pour une telle filière de réemploi ; en revanche, les viticulteurs étaient partagés (52% manifestant un intérêt), faisant remonter des freins d’ordre technique à la production de bouteilles compatibles avec le lavage (problématique des étiquettes adhésives, à 95% à colle insoluble) et des freins d’ordre technique et sanitaire à l’utilisation de bouteilles lavées (aspect qualitatif du lavage, risque éventuel de développement de bactéries ou de levures).
L’objectif du projet était de mettre en œuvre un réseau de points de collecte des bouteilles, assurer la logistique depuis ces points de collecte pour faire laver les bouteilles et les revendre aux viticulteurs, de façon généralisée sur le territoire (et non en limitant la cible à tel ou tel producteur et son stock de bouteilles).
Par lots techniques :
Outre ces aspects techniques, le projet J’aime Mes Bouteilles visait à initier / participer à une dynamique territoriale / nationale, afin de participer à la sensibilisation du public et à la mise en place d’un terreau favorable à la consigne sur le territoire jurassien et en France.
2016-2017 : test de la filière ; des dizaines de milliers de bouteilles traitées.
2017-2018 : passage à l’échelle ; des centaines de milliers de bouteilles traitées.
2016-2017 : test de la filière, 50 000 bouteilles collectées, 18 000 bouteilles réutilisées gratuitement par le partenaire de lavage.
2017-2018 : la défection du partenaire logistique clef, en charge du transport, stockage, tri et lavage des bouteilles a porté un coup dur à la filière naissante. Il a fallu identifier de nouveaux partenaires ; l’organisation induite n’était plus optimisée et n’a pu porter autant de fruits qu’espéré. 43 000 bouteilles collectées, près de 10 000 bouteilles revendues à des viticulteurs pour embouteillage.
Réalisation de tests de R&D, mise en place et développement du réseau de collecte, flux logistique conduisant au lavage des bouteilles, vente, communication et sensibilisation.
2016-2017 : test de la filière ;
2017-2018 : passage à l’échelle et développement de la filière planifiés ; en réalité, reconstruction de la filière suite défection du partenaire clef.
2016-2017 : projet porté uniquement en interne au Clus’Ter Jura : un chargé d’affaires à fort taux d’implication sur le projet, épaulé par divers chargés d’affaires en fonction des besoins et des compétences.
2017-2018 : projet porté par une porteuse de projet financée par un fonds de confiance et localisée à la Fruitière Vinicole d’Arbois. Soutien par divers chargés d’affaires du Clus’Ter Jura en fonction de ses besoins, de leur disponibilité et de leurs compétences.
Aide de l’ADEME à compter de l’été 2016.
Soutiens financiers lors de la phase de lancement par Zéro Waste France et le Conseil Départemental du Jura.
Lors de la phase de lancement, les locaux du Clus’Ter Jura ont servi de lieu d’expérimentation de lavage des bouteilles, tout comme 3 entreprises de lavage situées sur le territoire ou dans des départements voisins.
Outils de communication et de sensibilisation ont été déployés afin de sensibiliser largement public, points de collecte et viticulteurs clients potentiels.
Le Clus’Ter Jura s’est appuyé sur son réseau territorial de partenaires afin de développer une dynamique autour du projet. Un collectif de « décideurs » regroupant collectivités, entreprise logistique, laveurs, imprimeurs, magasins, GMS et viticulteurs a aidé à son développement.