Retour à l'ensemble des resultatsPartage d'expérience
Format pdf

Films thématiques

Rennes Métropole

4, avenue Henri Fréville
CS 44220
35000 Rennes
Irène Durand
Contact

contexte

De façon à concrétiser les 5 axes de son Programme Local de Prévention des déchets, Rennes Métropole a réalisé une série de films mettant en avant les gestes de la réduction des déchets initiés ou pratiqués par les acteurs du territoire : les usagers, les communes de l’agglomération, le milieu associatif, les professionnels ou encore les prestataires de la collectivité.

objectifs et résultats

Objectifs généraux :

De façon à répondre aux attentes du plus grand nombre, 2 types de films existent :

 

  • les films grand public qui présentent de façon généraliste une thématique développée à travers 3 portraits afin de mettre en avant plusieurs pratiques et point de vue

 

  • les films e-learning / formation qui permettent d’apprendre les bons gestes par une présentation détaillée et illustrée d’exemples très concrets

 

Les films à destination du grand public ont pour objectif d’informer ou de sensibiliser à une pratique encore peu connue du spectateur. Tandis que les films en e-learning sont faits pour ceux qui souhaitent passer à l’acte ou améliorer leur pratique venant en complément d’une formation pratique sur site.

 

Nous avons opté pour un format court, dynamique, mettant en avant une dimension "humaine" c'est à dire valoriser l'expérience et le savoir-faire.

Résultats quantitatifs :

Les films dédiés à la valorisation des déchets organiques sont en ligne sur le site Miniwaste (www.miniwaste.eu/fr). La totalité des films sera intégrée au site internet du Programme local de prévention des déchets (www.ca-change-tout.fr/dechets) en mars 2013.

En ce qui concerne le nombre de "vues", nous aurons une lisibilité fin 2013 grâce au rapport détaillé qui nous sera transmis par notre prestataire.

Résultats qualitatifs :

Les retours sur les films sont très positifs. Diffusés sur i-pad lors d'événementiels (2012 : Viva-Cité(s) à Rennes ; Conférence finale Miniwaste à Rennes - SERD 2012 à Rennes), les visiteurs se prennent au jeu et prennent plaisir à regarder ces formats courts.

 

Nos prestataires les diffusent lors de formations et les remettent à la fin de celles-ci sur clefs USB.

 

Ayant réalisé l'ensemble des thématiques souhaitées sur l'année 2012, nous allons pouvoir commencer leur promotion auprès des communes de l'agglomération, des acteurs du territoire et des usagers…

Mise en oeuvre

Planning :

Les tournages se sont déroulés sur la fin d'année 2011 et sur toute l'année 2012.

 

En amont, le service valorisation des déchets ménagers a réalisé le synopsis du film (préalablement établi avec les équipes de tournage de chez Bilboquet). Ce qui permet de définir les contenus : les différentes thématiques, la façon dont elles sont présentées, séquencées, les personnes interviewées, les lieux…

Une fois le synopsis validé en interne et par notre prestataire, nous avons programmé les RDV de tournage sur une journée (1 film = 1 tournage sur 1 jour). Ce qui est très court, d'où l'importance d'avoir un synopsis très précis.

Ce qui nous a permis la réalisation de 12 films.

Les thématiques présentées : Voir le paragraphe "partenaires mobilisés"

Moyens humains :

L'équipe du Programme local de prévention des déchets de Rennes Métropole était mobilisée en fonction de la thématique du film. Un chargé de communication faisait la coordination avec le prestataire.

Moyens financiers :

Nous avons passé un marché public afin de mettre en concurrence différents réalisateurs.

L'agence Bilboquet de Rennes, filiale d'Artefacto, a été retenue avec pour réalisateur Jo Pinto Maïa.

La réalisation d'un film nous a coûté 2 972 € HT.

Moyens techniques :

Les moyens techniques étaient à la charge de notre prestataire.

Partenaires moblisés :
  • Le compostage grand public : un habitant de Cesson-Sévigné, une habitante de Chantepie et un habitant de Rennes
  • Le compostage  formation : responsable de la SCOP Eisenia (prestataire de Rennes Métropole)
  • La valorisation des déchets verts grand public : association Jardins (ou) Verts, chargé de mission environnement de Rennes Métropole, adjoint au maire de la commune du Rheu
  • La valorisation des déchets verts formation : paysagiste de la SCOP Eisenia
  • Le lombricompostage grand public : une habitante de St Jacques-de-la-Lande et une habitante de Rennes
  • Le lombricompostage formation : formatrice Eisenia
  • Le gaspillage alimentaire : la MCE, le GRPAS, le responsable de la cuisine centrale de Bruz, bénévole de la Banque alimentaire, une habitante de Maurepas
  • L'eau du robinet : directeur adjoint du SMPBR, bénévole à la CLCV, Président du Syndicat des Eaux de Lillion, un membre de l'association Ty Pollen
  • Le réemploi grand public (SERD 2011) : Président d'Emmaüs, responsable d'Envie 35, membres de l'Ellaboratoire de Rennes, la responsable de S'Vision Boisée, une cartonniste membre d'Elan Créateur, le chargé de projet de la Carte (Ou)Verte de la MCE
  • Le village sans gaspillage - jeune public (SERD 2012) : un membre de l'association Ecoo, le chargé de mission Bretagne de l'association Au goût du jour, un animateur du PLP de Rennes Métropole, le responsable des Jardins du possible, Les Ateliers Art Terre
  • Le village sans gaspillage (SERD 2012) : le chargé de mission Bretagne de l'association Au goût du jour, un guide composteur, un chargé de mission environnement de Rennes Métropole, le responsable des Jardins du possible, le délégué départemental d'Ille et Vilaine de la CLCV
  • Le réemploi - public jeune (Grand bazar – Dazibao 2011) : une animatrice du CRIJ Bretagne, une bénévole de Dazibao, un membre de l'associatin l'Armoire.

valorisation de cette expérience

Facteurs de réussite :

Ce type de support est très facile à mettre en place. Il faut lancer un marché pour retenir un réalisateur et ensuite s'en tenir aux outils de travail définis par l'agence retenue et le service concerné.

Les coûts peuvent variés en fonction de la notoriété du réalisateur et de sa façon de travailler.

Difficultés rencontrées :

Nous avons opté pour un outil visuel, dynamique et court de façon à toucher le grand public, toutes générations confondues. Aujourd'hui, avoir un lectorat est de plus en plus difficile, surtout lorsqu'on essaye de sensibiliser un public non averti. Les films permettent d'être plus attractifs qu'une plaquette aussi bien lors d'événementiels que sur des supports en ligne (cf. : site internet).

Recommandations éventuelles :
  • très chronophage, être vigilant avant de se lancer dans ce type de projet
  • mettre en place des outils de travail en amont de la réalisation des films, type synopsis, de façon à ce que la commande du service soit bien comprise par le prestataire
  • des films courts car au-delà de 3 minutes, il est difficile de retenir l'attention du grand public (nous n'avons pas toujours réussi à rester dans ce cadre …)
  • ajouter des chiffres clefs ou faire des "récap" en fin de chapitre ou de film de façon à ce que l'information soit plus facilement mémorisée