Étude de l'ADEME
Ademe

économie circulaire et déchets
Le projet vise à diminuer le tonnage des encombrants grâce à une amélioration du niveau et de la qualité de collecte et de valorisation des TLC, DEEE, DEA et de petits encombrants ménagers (bibelot, jouets, livres, cycles, décoration, puériculture…) via l’installation d’une part de conteneurs dans les déchèteries en partenariat avec les collectivités territoriales et d’autre part une collecte préservante sur rendez-vous pour les personnes ne pouvant pas se rendre en déchèterie.
Ce projet a été initié à l’échelle nationale et se décline localement.
Les chiffres ici présentés représentent 56 structures sur une activité 2011.
Les deux éléments déclenchants en 2000 ont été la prise en compte de l’augmentation importante des quantités d’encombrants collectés dans les déchèteries et de la quantité important d’objets « perdus » en bon état au sein des bennes encombrants. La loi Grenelle en 2008 est venue renforcer les initiatives existantes.
La motivation environnementale et militante de l’époque n’a pas fait oublier aux associations la nécessité d’un modèle économique d’où la recherche du partenariat avec les EPCI pour une reconnaissance du service.
En développant la filière du réemploi, en accompagnant les porteurs de projets et les collectivités sur des aspects :
Le RR souhaitait également mettre en place des indicateurs de qualité.
Résultats :
En 2011, 18.818 tonnes de déchets collectés, dont :
1.300 salariés (41 % de femmes) :
82% des Ressourceries ont au moins un partenariat contractualisé avec une collectivité territoriale
34 % de réutilisation/réemploi et 48 % de recyclage, soit 82 % de valorisation des encombrants, D3E et TLC
1.545 actions de sensibilisation, 50.795 personnes sensibilisées
4.907.294 € de chiffre d’affaires global en ventes réutilisation/réemploi, 334.334 € de chiffre d’affaires global en ventes matières
Entre 2011 et 2012, le nombre de nouvelles Ressourceries est passé de 82 à 109 (chiffres 2012 à venir).
Les collectivités suivent chaque année l’évolution des tonnages collectés. Les Ressourceries suivent qu’en à elle leur résultat 350 indicateurs défini par le RR et obligatoires à l’adhésion.
Facteurs de succès :
Facteurs limitants :
Solution : organiser des réunions d’information en grande région avec les OPCA et les Ressourceries. Mise en contact et explication de la méthodologie pour les demandes de financements.
Solution : présenter les objectifs pédagogiques et inviter les agents dans le groupe ressourcerie (pas de financement de la collectivité qui est différent).
Valeur ajoutée d’une approche « multi-produits » :
Le concept de Ressourcerie impose le multi-produits dans une optique d’optimisation de la gestion ainsi que dans l’atteinte de l’équilibre économique.
Valeur ajoutée d’une approche territoriale
Des partenaires qui se connaissent, une activité mettant en relation des produits disponibles et la population locale (apporte des produits et reprend des produits).
Il y avait un savoir-faire sur le territoire de la collectivité en matière de collecte de biens usagés.
De plus, au-delà des tonnages les emplois créés et les retours à l’emploi apport une plus value sociale.
Dans le cas du développement du secteur de réparation des liens pourraient se mettre en place entre les nouvelles entreprises créées et les Ressourceries notamment de l’IAE.
Afin de permettre l’efficience des activités un audit des structures à permis d’identifier des difficultés à capter les produits en bon état :
Exploitation d’un Référentiel Emploi Activité Compétence (REAC) réalisé par le Réseau des Ressourceries en 2006 :
Association.
Conseil général.
Conseil régional.
EPCI.
ADEME.
La reproductibilité est prouvée.
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